Voici la suite. (Evidemment, je ne l'ai pas écrite à l'instant, j'en serais incapable).
Ophélia Ophélie - Partie II -
O pâle Ophélia ! Belle comme la neige !
Oui, tu mourus, enfant, par un fleuve emportée !
C'est que les vents tombant des grands monts de Norvège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté …
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits,
Que ton cœur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les Soupirs des nuits ...
C'est que la voix des mers, immense râle,
Brisait ton cœur d'enfant, trop humain et trop doux,
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre idiot, S'assit muet à tes genoux ...
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, Ô pauvre folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible effara ton œil bleu !
Ophélia Ophélie - Fin -
Et le poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
- La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.