Anwël [OK]

Nom : Ithisha

Prénom : Anwël

Âge : 145 années, ce qui équivaut à environs trente ans d’âge humain.

Continent / Royaume : Sa terre natale est Mynorie, au Royaume de la Terre ; ses recherches d’alchimiste la poussèrent à se rendre à Aegnor, dans l’espoir de découvrir la mystérieuse « Pierre de Sang » qui, selon des anciennes légendes, semble reposer au cœur même du volcan.

Alignement : Neutre. Ni maîtres ni dieux, elle ne vit pas pour les autres.

Histoire du personnage : Anwël … Si douce et si belle, au cœur sain et pur …
Jeune déjà, son talent indéniable pour l’alchimie eut vite fait de se dévoiler. Fille d’une famille bourgeoise, encouragée par sa mère et son frère, elle intégra le cercle des Druides du Kar’Adjent, avec pour fonction unique de développer l’alchimie au sein de son royaume de naissance, Mynorie. Chose qu’elle réalisa. Elle est en effet à l’origine de centaines de potions raffinées, poisons ou antidotes subtils aux parfums envoûtants … On lui accorda même l’immortalité, récompense suprême offerte par le Kar’Adjent. Sa renommée, grandissante à chaque journée qui passait, invita les fils des familles elfiques les plus riches à se présenter devant la belle, en lui jurant l’amour éternel. Anwël sembla pourtant bien insensible à tous ces prétendants qui lui promettaient une vie de plaisirs.

Pourtant, elle tomba subitement follement amoureuse d’Asha, un jeune homme fort charmant qui lui faisait office d’assistant dans sa tâche d’alchimiste. L’amour semblait être réciproque, et ils eurent ainsi trois enfants, Neil, Synmarés, et Ëlean. Tranquillement, les jours s’écoulaient. Anwël était heureuse.

C’est l’annonce d’une mission de la plus haute importance qui vint tout gâcher. Ayant eut vent d’une ancienne légende, le Druide Maître du cercle demanda à Anwël de trouver impérativement un ingrédient secret, en suivant ses indications : il fallait qu’une femme immortelle tue sa famille entière pour qu’alors apparaisse la « gemme de vie », ingrédient nécessaire à la préparation de l’Elixir de Force suprême. Evidemment, Anwël refusa. Sa réaction fut très mal prise par le Druide Maître, qui était habitué à ce que la demoiselle exécute ses ordres sans broncher. Il menaça l’alchimiste de la maudire toute sa vie si elle n’accomplissait pas sa mission, mais son avis resta le même : non, c’est non.

Furieux, il renvoya Anwël du cercle, et, faute de pouvoir lui retirer son immortalité, organisa une sombre vengeance. Il invita la famille de la belle dans la salle du conseil, sous prétexte d’une remise de prix à leur fille … Tous furent conviés, et ne pouvant pas refuser, ils acceptèrent. Au même endroit, une heure avant l’arrivée des invités, il glissa un poison rare qui contenait la maladie du vampirisme dans le verre d’Anwël, et menaça l’Elfe de révéler son renvoi du cercle à sa famille pendant le repas, sous quoi il assassinerait sans pitié chacun des membres.
Anwël s’exécuta, et le repas familial se déroula pour le mieux, jusqu’à ce qu’elle porte le verre de vin empoisonné à ses douces lèvres … Aussitôt alors, sa peau commença à s’éclaircir et ses canines devinrent longues. Elle se jeta, sans même pouvoir se contrôler, sur les membres de sa famille et se procura leur précieux sang. La nuit passée, lorsque le jour revint et qu’elle retrouva sa forme d’Elfe, elle réalisa, alors, entre les cadavres de ses enfants, de son mari, de son père et de sa mère, qu’elle venait d’assassiner sa famille.

Une haine inexplicable se forgea en son âme. Elle s’évapora dans la nature, et mena sa vie comme un ermite. Petit à petit, sa haine s’estompa. On n’entendit même plus parler d’elle pendant cinquante années. Après quoi, elle eut une soudaine apparition dans un rêve du Dieu Gris, Ith’Djad, qui lui demandait si le poste d’Intendante était susceptible de l’intéresser, car, sans même s’en rendre compte, après la découverte de la gloire et la fortune (sa carrière d’alchimiste) et la connaissance du malheur suprême qu’est de perdre les gens qu’on aime (l’assassinat des membres de sa famille), elle était devenue une créature qu’on pouvait qualifier de « neutre ».

Elle accepta sans beaucoup de convictions, et se replongea de plus belle dans ses recherches d’alchimistes, pour ne pas sombrer de nouveau dans l’état de léthargie dans lequel elle avait vécu pendant ses années passées en solitaire. De plus, elle possédait désormais la Gemme de Vie, trouvée dans sa bourse le lendemain de l'assassinat de sa famille, et il ne lui manquait plus que trois ingrédient pour réaliser l’Elixir de Force suprême : La Pierre de Sang, L’Aquapale, et la Corde de Fées …

Caractère : Anwël est quelqu’un de fantasque et totalement gouvernée par ses passions. Rarement prévisible, sa vivacité d’esprit dépasse le commun des mortels. Ce cocktail ne peut en faire qu’une créature explosive qui, semblable au feu d’un âtre, danse sans arrêt et brûle avec délice ou supplice les êtres qui l’entourent.

Mais au fond d’elle, elle est quelqu’un de profondément mélancolique. Son adoration pour la Beauté fait d’elle une grande esthète patiente et talentueuse. Son âme d’artiste se manifeste ainsi parfois sans crier gare, avec une aisance et un prodige presque révoltants. Sa façade cynique et sournoise masque en réalité un mal plus profond qu’elle essaie au mieux de camoufler et refouler, pour finalement rapidement l’oublier.

Enfin, elle l'oublie rapidement si ce n'est pas trop important. Il arrive souvent que ses souvenirs obsédants la plongent dans une forme de "sommeil éveillé", une véritable crise d'angoisse : quasiment incapable de parler ni de bouger, perdant toute son assurance et son charisme habituel, elle reste cloîtrée dans sa chambre, ou recroquevillée dans l'endroit où une crise la prend. Cela dure plus ou moins longtemps en fonction de la gravité de la crise.

Elle n’a pas d’empathie pour les humains. Elle se moque éperdument de les faire souffrir pour son bon plaisir. Seule sa condition compte. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne respecte pas ce qu’ils sont, un mélange subtil entre complexité et innocence. Au contraire, elle se plaît à les regarder de son œil vif et troublant. Et elle sait rester polie, courtoise, étonnamment aimable avant d’envisager quoi que ce soit avec vous.

Depuis la perte de son mari et de ses deux enfants, elle ne prétend vivre que pour l’alchimie. Se réfugiant dans ses recherches incessantes et totalement insensées avec pour unique espoir de s’oublier, elle possède une vision du bien et du mal extrêmement ambigüe. Car en effet, l’égoïsme dont elle peut parfois faire preuve la pousse à adopter la philosophie suivante : « tuer ou être tué ».

Alchimiste de renommée, elle n’accepte de rendre ses services uniquement pour l’argent, et personne pour le moment n’a, il semble, fait changé sa mentalité là-dessus …

Apparence Physique : Troublante et sensuelle, voilà comment il serait facile de la résumer. Elle a l’apparence d’une jeune femme entrant dans sa trentième année, aux traits fins et singulièrement parfaits. Son allure, élancée et féline, d’une grâce et d’une élégance affolantes révèle qu’elle n’est guère une jeune femme ordinaire, mais une créature remarquable et ensorceleuse. Sa peau laiteuse se colore délicatement lorsqu’elle a bu suffisamment de sang, ses yeux d’un bleu pur, d’une clarté métallique, s’obscurcissent plus ou moins selon son humeur mais brillent toujours d’une lueur déstabilisante et incroyablement séduisante. Son regard, hypnotique bien sûr, est presque en mesure de vous figer sur place. Que vous soyez femme, homme, esprit, créature, elle ne laisse personne indifférent. Ses lèvres fermes et tendres comme des cerises mûres attirent et semblent pleines de promesses exquises. Mais si elle sourit un peu trop, vous verrez alors ses longues canines affûtées qui vous laissent deviner ce qui peut vous arriver si vous succombez aux délices de sa personne … Enfin, ses cheveux adoptant une teinte violette, toujours parfaitement coiffés, effleurant ses épaules avec cette grâce nonchalante inimitable, encadrent son beau visage de façon irrésistible. Comme si de l’opium délicieux émanait de chaque parcelle de son être raffiné - au vu de ses vêtements luxueux, souvent des toges de soies brodées d’or ou d’argent - il vous sera difficile de garder l’esprit tout à fait clair en sa présence …

Pouvoirs : Anwël possède un chant magnifique aux sonorités pures et délicates, qui est cependant tout aussi beau que dangeureux. Car aussi exceptionnelle vous semble sa voix, elle peut tout aussi être une arme visant à neutraliser l’ennemi … Celui qui entend la mélodie d’une de ses chansons sombre immédiatement dans un sommeil profond, et ne se réveille que quelques heures après. Les plus sensibles risquent même l’évanouissement, alors que les plus résistants y resteront presque insensibles. En somme, c’est un pouvoir puissant, mais extrêmement instable. L’origine de ses autres dons est due à la maladie de vampirisme qu’elle a contracté. Ils sont nombreux mais faibles et utilisables uniquement la nuit. Elle peut, par exemple, revêtir la forme d’une chauve-souris, ou encore posséder une bonne vision malgré l’obscurité. Elle n’est capable de les utiliser que lorsqu’elle a bu sa dose quotidienne de sang, humain ou animal.

Race : Elfe Immortelle qui vivait au sein du Kar’Adjent, cercle extrêmement fermé qui réunissait jadis l’élite de la population Elfique. Mais après son refus pour l’accomplissement d’une mission de la plus haute importance, elle fut condamnée à se nourrir de sang la nuit tombée … Ainsi, elle possède désormais un lien, même infime, avec la race des Vampires.

Fonction : Intendante et Alchimiste réputée.

Armes : Une petite dague d'argent, imbibée d'un poison mortel de sa confection.

J’adore! Heureux de t’avoir parmi les neutres ,chère Anwël. ( Et hop ! Une Intendante de plus ! )
Présentation Acceptée
+15 points pour ta remarquable présentation.