Sur une place, un peu de musique...

(HJ... bon je me lance... si je fais une bourde, merci de me le dire... sans toutefois me hurler dessus, si c'est possible... je sais que je suis exaspérante mais bon... me tuez pas, quoi... on est pas sur le continent du mal, quand même...)

Dans la capitale de Mynorie, devant le palais de la princesse Maeva, chef d'oeuvre d'architecture et d'art en général, se trouvait une petite place donnant accès à un réseau de ruelles étroites, aux petites maisons tarabiscotées et accueillantes. A cette heure de l'après-midi, cette jolie place pavée sans autre décoration qu'une minuscule fontaine de marbre blanc, à l'éfigie d'un Elfe ou d'un autre mystérieux lutin, était quasiment déserte, mis à part quelques badauds qui la traversaient afin de rentrer chez eux.

C'est tout à fait par hasard qu'une fine silhouette se retrouva parmi les passant. Envellopée d'une cape de voyage dont la couleur semblait difficile à repérer tant elle était usée, mais qui parraissait être, ou plutôt avoir été du bleu foncé, un grand chapeau difforme enfoncé sur sa tête aux cheveux noirs coupés courts, mis à part deux "pattes" qui lui descendaient sur les tempes, Zofia venait tout juste d'arriver dans la capitale. N'ayant quasiment plus d'argent, sa priorité avait été de trouver un logement destiné à Aewos, son fidèle hongre gris. Celà ne s'était pas révélé sans difficulté, mais enfin elle était parvenue à dénicher une écurie de bonne qualité, dont le palefrenier avait accepté de prendre Aewos en pension en échange d'un ou deux airs de musique. Puis, l'adolescente avait décidé de découvrir un tantinet la ville dans laquelle elle comptait rester au moins quelques semaines, en attendant de retrouver des nouvelles de son frère.

Toute nouvelle sur le continent de la terre, Zofia ne paraissait cependant aucunement intimidée. Se déplaçant avec son aisance coutumière, sans se faire remarquer, son baluchon et son violon solidement accroché dans son dos, la jeune fille, après une heure d'errance et parfois d'émerveillement dans les rues, s'était vue arriver sur cette placette. S'arrêtant, les mains sur les hanches, elle détailla un moment les lieux, avant de se décider.

*Il serait peut-être temps de gagner quelque argent, ma petite. Il est trop tard aujourd'hui pour demander audience au palais afin de trouver un emploi dans la garde, et de toute façon, ça m'étonnerait qu'on t'accepte. D'abord parce que tu n'as que 16 ans, et enfin (surtout) pour la simple et bonne raison que tu es une fille....*

Laissant là ses pensées sur le machisme très (trop) courant parmi les militaires, et se concentrant sur l'instant présent, comme elle avait appris à le faire durant ses trois ans et demi de vagabondage, elle choisit un coin à l'ombre, le long d'un mur lisse et s'assit en s'appuyant contre la paroi, le plus confortablement possible. Puis, elle sortit son violon de son étui, ressera son archet, se préparant méthodiquement. Rajustant son chapeau, elle plaça son instrument, d'un geste précis et adroit, donné par une longue habitude, sous le menton. La tête ainsi relevée, ses yeux bleux un peu frondeurs dirigés les quelques personnes présentes sur la place, la gamine avait tout l'air d'un garçon des rues, et non d'une jeune fille. D'un geste habile du pied, elle poussa devant elle un bol, qui lui servait d'ordinaire de gamelle, et qui à présent se destinait à devenir le réceptacle des pièces que les passants auraient peut-être la générosité de lui donner.

Enfin, la musique s'éleva, légère, joyeuse, sautant d'un octave à l'autre sans brusquerie sous l'archet et les doigts aguerris de Zofia, qui improvisait tout en observant les alentours d'un oeil distrait. L'air qu'elle composait à l'instant même comprenait un thème enjoué, qu'elle déclinait en toute sorte de variations plus douces, voire mélancoliques, avant de revenir à la joie et l'éxubérance du début, selon le modèle de certaines musiques qu'elle avait apprises au contact de bohémiens avec qui elle se souvenait avoir voyagé un moment, durant ses multiples pérégrinations. Tapant du pied en rythme, encourageant les habitants de la capitale à venir l'écouter par un grand sourire affable, Zofia s'adonnait à l'activité pour laquelle, comme lui disait souvent son défunt père, elle semblait être née: la musique.

(Wow... bah sur ce coup là on pourra dire que je me suis éclatée...bon bah... si quelqu'un veut venir engager la conversation... lol)

Ailbie arriva à Mynorie après quelques heures de vol qui lui avaient fait le plus grand bien, car elle en avait profité pour faire le point sur tout ce qui s'était passé la veille et de ce que lui avait dit Gerudo ce matin.
Elle se posa près d'une grande fontaine en écoutant une jolie mélodie de violon. Elle n'avait jamais entendu cet air, mais elle adorait ce genre de musique. De plus, la personne qui la jouait semblait très jeune, pourtant très talentueuse. Alors elle décida de lui donner une pièce d'or pour la récompenser, et continua d'écouter la mélodie.

(heu...Ailbie...nos persos ne se sont jamais parlé... si tu pouvais éditer ton message s'il te plaît! )

La musique, devenue impétueuse, pleine de sentiments violents et inexprimables par des mots, se tut brusquement. Les quelques passants qui s'étaient arrêtés applaudirent, et redoublèrent vite de bravos lorsque Zofia retira son chapeau pour esquisser un salut, car ils se trouvaient interloqués par la jeunesse de l'interprète.

Des pièces tombèrent en tintinabulant dans le récipient placé devant la jeune fille. Le plus souvent, il s'agissait de menue monnaie, donné par les gens qui désiraient se créer l'impression qu'ils avaient accompli un acte de générosité. Mais l'adolescente, de ses yeux vifs, put reconnaître, au fond du pot, l'éclat si particulier d'une pièce d'or. Elle chercha des yeux qui pouvait bien lui faire un tel cadeau, mais ne trouva point de personne qui semblât plus riche que les autres. Cependant, ragaillardie par son succès, elle entama vivement un autre morceau, accompagné cette fois d'un chant.

Sa voix aigüe s'élevait dans les airs, se juxtaposant à la mélodie du violon. Sans avoir un timbre exceptionnel, la brunette chantait juste. A vrai dire, elle se souvenait de son père lui répétant souvent: "pour être aussi précise au niveau de la justesse, tu dois avoir l'oreille absolue!'.

Les paroles de la chanson narraient l'histoire d'une jeune Elfe tombée amoureuse d'un humain et des aventures qui découlèrent de cette passion. La musique déclina sur les derniers vers, à savoir la mort de l'amant de la jolie Elarïel, et se termina, en douceur cette fois, par un joli decrecendo de l'instrument. Baissant la tête pour reprendre son souffle, la petite faillit lâcher son violon lorsqu'elle releva les yeux. Devant elle, à quelques mètres se tenait une sorte de petit ange, qui semblait l'écouter avec attention.

*non, pas un ange... une fée... ou... non impossible... c'est tellement rare... mais ça pourrait bien être un cupidon!*

Détaillant sans en avoir l'air Ailbie, la jeune fille, plongée dans ses pensées, faillit faire une fausse note. Rougissante, elle se rattrapa aussitôt, encourageant de la voix ses spectateurs, un peu plus nombreux que tantôt, à frapper des mains en rythme. Un jeune couple d'amoureux se mit à danser, montrant l'exemple. Bientôt quatre ou cinq duos s'élançaient sur la piste improvisée, plus ou moins gracieusement selon les talents.

Zofia était aux anges. C'était pour obtenir ce résulta qu'elle aimait tant jouer dans la rue. Bien plus que pour l'argent. Elle adorait voir les gens s'amuser. Celà lui rappellait un peu les ducasses de son village natal, avant... ce qu'elle appelait toujours pour elle même la catastrophe. Enchaînant les danses rythmées, attirant de plus en plus de monde sur la placette, elle devebait presque la vedette de ce bal impromptu. Le bol qui lui servait de réceptacle pour l'argent débordait presque, et la quantité de pièces d'or avait un peu augmenté. Satisfaite, la fillette ne jouait plus que pour le plaisir.

Admirant la joyeuse scène mélangée de chants, de musiques, de danses, d'applaudissements et de rires, elle ne put s'empêcher de sourire. Elle tapait des mains avec tous les autres pour donner un rythme à la musique, mais elle ne pouvait danser avec les autres compte tenu de sa faible taille, elle risquait de se faire écraser. Elle sonda les alentours pour voir si tout le monde s'amusait vraiment (instinct de Cupidon...), et fut surprise de voir que ce n'était pas l'amour qui inspirait la jeune fille à jouer, comme dans la plupart des cas.

(merci!)


En effet, contrairement à ce que pouvait penser Ailbie au départ, ce n'était pas un sentiment amoureux qui inspirait à Zofia de telles mélodies. La jeune fille possédait un caractère bien trop indépendant, et avait toujours été trop bousculée par les événements pour s'attacher durablement à quelqu'un. Non, ce qui lui dictait ses notes de musique, c'était simplement le fait d'être enfin arrivée quelque part où elle se sente à l'aise après un long périple par la mer. Après trois ans d'efforts et de difficultés, elle touchait enfin au but de son voyage. Et puis aussi, la petite ne pouvait s'empêcher d'adorer voir les gens danser. Elle-même aimait beaucoup celà, mais comme elle tenait son violon...

Repérant le cupidon aperçu tout à l'heure, l'adolescente remarqua qu'Ailbie ne semblait pas disposée à danser. peut-être avait-elle peur des mouvements brusques d'humains bien plus grands qu'elles, et surtout trop brutaux pour prêter attention à sa fragilité féérique.

Mue par une soudaine impulsion, désireuse de compléter le joli tableau de danse dont elle se trouvait être l'instigatrice, la brune ménestrelle aux cheveux courts se leva, sans interrompre la musique qui s'écoulait de ses doigts fins et agiles. S'approchant d'Ailbie avec un sourire joyeux, elle se mit à esquisser un pas de danse devant elle, l'invitant à tournoyer à ses côtés. Il fallait une grande maîtrise à la gamine des rues pour continuer à jouer tout en dansant, et on voyait à ses sourcils froncés la concentration que celà lui demandait. Cependant, elle continuait de sourire aimablement, et se permis même de poser une question, discrètement pour ne pas déranger les autres danseurs, dont le nombre avait encore augmenté:

" Ne le prenez pas mal, surtout, mais... je n'avais jamais rencontré personne de votre espèce... Pardonnez cette question mais je voudrais savoir... qu'êtes vous donc?"

Espérant ne pas avoir froissé la fée, le cupidon, l'ange, le séraphin ou quoi que ce soit d'autre, Zofia continua à danser et à jour. C'était la première fois qu'elle se livrait à se genre d'exercice, elle se sentait soulagée d'y parvenir. Certaine personnes avaient cessé de danser pour admirer la dextérité de la jeune violoniste. Celle-ci leur lança un regard reconnaissant, avant de reporter son attention sur l'étrange créature qui dansait en face d'elle.

En souriant, elle répondit:
- Je suis une fée, mais j'ai reçu le don de l'amour et ainsi, je suis aussi une sorte de Cupidon. Pourquoi me demandes-tu celà, par curiosité?
Elle trouvait la jeune fille très bonne de jouer, danser et parler en même temps.

Une fée-cupidon! Personnage étrange par excellence, et oh! combien passionnant pour Zofia, qui regardait encore avec des yeux d'enfant émerveillé tout ce qui avait trait à la magie et au surnaturel. Amusez par la simplicité de la réponse d'Ailbie, la petite ne put empêcher un sourire d'éclairer un instant son visage à la peau brunie par le soleil et les intempéries. Cependant, l'expression de ses grands yeux bleus ne changea pas d'un iota, malgré les fossettes qui se creusaient sur ses joues, ajoutant à la jeunesse de son faciès. L'adolescente était d'une nature mélancolique, comme le prouvait son regard, qui semblait éternellement tourné vers le passé avec regret et amertume.

"Simple curiosité... il se trouve que je n'avais jamais vu d'être comme vous..."

Plongée dans des pensées nébuleuses, la petite se ferma complètement au monde. Les paupières baissées, une larme perla au coin de son oeil.

*Non, Zofia! Ne pleure pas... ne pleure pas!*

Mais évidemment, comme à chaque fois qu'elle s'enjoignait de ne pas verser une larme, quelques secondes plus tard, on la retrouvait assise par terre, littéralement étouffée dans ses sanglots.

Se maîtrisant du mieux qu'elle pût, la ménestrelle réussit tant bien que mal à refouler son envie de pleurer, arrivée malencontreusement là où elle ne l'attendait pas. En général, lorsqu'elle sentait autour d'elle la bonne huemeur des gens, la petite parvenait un peu à oublier. Pas cette fois, en tout cas.

*C'est cette fée...On dirait Mélusine, celle du livre... Combien de fois Meykan me l'a-t-il racontée, cette histoire...*

Evoquant le nom de son frère, un grand trouble s'empara d'elle. brusquement, la mélodie qui s'échappait de son violon se tut, sur une fausse note discordante. Les danseurs s'arrêtèrent, contrariés ou étonnés.

"Fini pour ce soir mesdames et messieurs... Excusez moi, et merci beaucoup pour vos applaudissements"

Son annonce ainsi faite d'une voix faible, elle se détourna du côté de la fée, ne voulant pas regarder les autres s'en aller, encore intrigués par la saute d'humeur de la violoniste.

Celle-ci eut un sourire triste en direction d'Ailbie:

"Je suis désolée... pardonnez moi mais...je ne sais pas ce qui m'a pris..."

Confuse d'avoir exposé ses sentiments à une personne qu'elle ne connaissait pas, la fille des rues continua, pour changer rapidement de conversation, en évitant de regarder en direction de son interlocutrice pour qu'elle ne la voit pas surmonter son envie de pleurer:

"Serait-il indiscret de vous demander votre nom, madame la fée?"

Rangeant rapidement, mais toujours avec le plus grand soin son violon et son archet dans leur étui usé et racorni, la brunette attendit la réponse d'Ailbie...

(pfff...vraiment pas inspirée, aujourd'hui, désolée pour le message, Ailbie)

- Oh! je ne me suis pas présentée, désolée.
Elle s'éclaircit la gorge silencieusement.
- Je m'appelle Ailbie. Je t'en supplie, ne m'appelle pas "Madame la fée", ça me donne l'air vieille!
Un magnifique sourire s'étala sur ses minces lèvres.
- Pardonne-moi mon indiscrétion mais, pourquoi ai-je vu couler une larme sur ta joue, il y a quelques secondes à peine?

(Tu n'a pas à t'excuser, tes messages sont beaucoup plus longs que les miens... lol)

Kyidrean arriva enfin dans mynorie.

Il descendi de son dragon et vi des gens partout alors il se mit a penser:

~Comment faire pour retrouver Cyel?bon je doit continué et mon dragon ne doit pas se faire remarqué~

Les gens regardé le dragon et Kyidrean avec méfiance mais l'opinion des autre ne l'intérrécé pas.

Il vi une fée et une menestrel alors il décida de s'approché.

Il leurs cria:

"exusé moi mesdames pui je présenté je m'appelle Kyidrean ...Kyidrean Alpatomos"

De retour de la Grande Plaine, Gerudo arriva finalement dans la plaine de Mynorie, qu'il avait atteinte en suivant l'énergie d'Ailbie depuis sa demeure, où il s'était d'abord rendu. Tournant la tête, il aperçcut finalement la fée un peu plus loin en train de discuter avec quelqu'un, et lui cira:

-Ailbie!

Puis, il s'éleva dans les airs et se dirigea vers elle et la personne avec laquelle elle conversait.

Reconnaissant la forte voix de Gerudo qui l'appellait, elle se retourna rapidement et vit qu'il était déjà près d'elle. En le serrant dans ses bras, elle dit:
- Gerudo, j'étais si inquiète! Raconte-moi tout, tout ce qui s'est passé sur la grande plaine!
Elle reprit sa respiration pour se calmer.
- Oh! J'avais oublié! Je vais finir ma conversation avec cette jeune fille, et ce monsieur qui vient d'arriver avant de repartir avec toi, nous pourrons alors parler ouvertement.
Elle se retourna vers Zofia qui n'avait toujours pas répondu à sa question, puis regarda Kyidrean et lui dit:
- Bonjour Kyidrean, as-tu un problème?

Kyidrean sentai que la fée étai occupé alors il répondit trés solannellement :

"Euh..non rien madame je ne veut pas vous dérangé...je doit vous laissez désolé de mon intrusion au revoir madame"

Il tira la révérrance et monti sur le dragon qui s'enpréssa de décollé et de disparaire dans l'immensité du ciel.

On pouvai encore aperçevoir le bleue de s'est écaille a l'horizon

la suite ( entre terre et mer)

-Eh bien, il avait l'air pressée de partir...

Gerudo se retourna ensuite vers Ailbie, et demanda:

-Et qui est cette personne? Il me semble l'avoir déjà vue...

Elle se retourna vers Zofia et dit:
- En fait je n'en ai pas la moindre idée, nous venons à peine de nous rencontrer. Parcontre, je sais qu'elle est une excellente ménestrelle, elle peut jouer, danser et parler en même temps.
Elle s'approcha doucement de son oreille.
- Viens me voir quand tu veux à mon palais, à Enetari, où nous pourrons discuter pleinement de tout ce qui te tracasse, ça me ferait un grand plaisir, chuchota-t-elle juste avant de s'en éloigner pour que Gerudo puisse reprendre la conversation avec elles.
- Quel est votre nom, jeune demoiselle?, demanda-t-elle.

Soudain, Gerudo se rapela pourquoi le visage de cette jeune fille lui était familier. Elle était venue se battre lors de la quatrièeme guerre sur la Grande Plaine.

-Une minute... Zofia, c'est bien ça?

Un peu dépassée par la suite d'évènements qui venaient de se jouer, Zofia resta un moment silencieuse, comme perdue dans ses pensées, essayant de débrouiller un écheveau de faits complètement désordonnés, ce qu'elle faisait avec beaucoup de mal. Elle se sentait très fatiguée, et son esprit d'analyse s'en ressentait grandement. Un jeune garçon s'approcha, posa une question, mais disparut avant même qu'elle puisse ouvrir la bouche. Etonnée, elle resta un moment en suspens, comme flottant en plein milieu de la conversation sans parvenir à s'y inclure totalement.

Une sorte de magicien s'avança vers les deux femmes, qui se tenaient toujours face à face. Fronçant les sourcils, la jeune fille se mit à faire fonctionner ses méninges. Des souvenirs lui revenaient en mémoire... Confus, difus, pas simples à interpréter, mais... Elle l'avait déja vu... Quelque part... Où donc? Elle n'avait pas quitté Mynorie à par... Sur la plaine! Oui, bien sûr, c'était ça! Il s'agissait du mage aperçu dans le combat... Elle ne l'avait pas quitté des yeux, apparemment, il était amis avec Daiephir, le roi qui l'avait protégée durant le combat....

Restait à présent à savoir comment il s'appelait. Etrangement, celui-ci paraissait en tout cas se souvenir d'elle bien mieux qu'elle de lui. Au bout d'un moment, l'adolescente finit par trouver:

"Oui, je suis Zofia. Heureuse de vous revoir... Gerudo, c'est ca?"

Rosissant de plaisir devant les compliments de la fée quand à ses talents de manestrelle, elle garda cependant une attitude tout à fait modeste, se contentant d'empoigner l'étui de son violon en murmurant:

"Merci, mais vous trouverez de part le monde beaucoup de gens bien meilleurs que moi. J'ai appris auprès d'un grand maître, c'est à lui que je dois mes quelques talents..."

Un sourire se dessina sur ses lèves tandis qu'elle divisageait les deux personnes qui se tenaient devant elle. Ils semblaient tellement bien s'entendre... comme... un couple? Oui peut-être.... POurquoi pas après tout.

*Fy, cesse de te mêler de ce qui ne te regarde pas!*

Rougissante, elle ne put s'empêcher de baisser les yeux, sans savoir vraiment quelle en était la cause. Caressant du bout des doigts le bois de la boîte dans lequel était rangé son instrument, elle finit par déclarer:

"Je pense que je vais vous laisser... Je viens juste de m'installer et j'ai encore beaucoup de choses à faire. J'ai été contente de vous rencontrer... A bientôt j'espère..."

Se détournant, elle partit d'un pas sautillant vers la place. Par discrétion, elle ne se retourna pas, préférant laisser ses interlocuteurs parler entre eux. Elle aurait pu s'émerveiller sur cette brève rencontre avec une fée, mais il lui restait des miliers de choses à régler pour son installation à Mynorie... Il fallait décidément qu'elle s'y mette...

(suite nulle part lol)

Gerudo sourit en regardant Zofia s'en aller.

-En voilà une qui change rapidement de caractère.

Puis il se retourna vers Ailbie.

-Tu veux qu'on retourne chez toi? On serait sans doute mieux pour parler...

En voyant Zofia partir sans même lui faire un signe qu'elle avait bien compris son petit message à l'oreille, elle se dit que peut-être elle n'en était pas certaine. Alors, Ailbie décida simplement de lui redire.
Mais avant, elle devait répondre à Gerudo.

- Oui tu as raison, allons-y. Mais pas tout-de-suite, donne-moi une minute, je veux lui dire quelque chose.

Sur ce, elle repartit en volant vers Zofia qui s'éloignait lentement. Lorsqu'elle se retrouva à ses côtés, elle lui dit:

- As-tu compris mon petit furtif tout-à-l'heure? Crois-tu avoir le temps de passer me voir, un de ces jours? J'aimerais bien tu sais.

Sursautant en entendant la petite voix de la fée s'élever dans son oreille, la jeune fille se retourna vivement, se retrouvant nez à nez avec Ailbie. Masquant sa surprise et son froncement de sourcil par un sourire, elle murmura poliment:

"Bien sûr, j'en serais ravie. Dès que je trouverais une raison de me rendre sur le contient de l'air, je viendrais vous voir. Merci beaucoup pour l'invitation. Il est vrai que maintenant que j'ai un peu plus de moyens, celà me permettra de vous rendre une visite bien plus facilement."

En fait, elle n 'avait pas répondu au chuchotement du cupidon à cause de la suite d'événement qui venaient de ce passer à l'instant. Avec tout ce qui se passait et ce qui lui trottait en tête, l'adolescente avait complètement oublié. Difficile en effet de concilier des rencontres avec de nouveaux amis et les préoccupations d'une jeune adulte à la recherche de son frère et égarée dans une cité qu'elle ne connaissait pas!

Maintenant, elle devait vraiment partir, sous peine de ne pas pouvoir faire tout ce qu'elle désirait accomplir avant de trouver un endroit où dormir. Il lui fallait tout d'abord trouver une boutique afin de s'acheter à manger. Rien de bien copieux, un quignon de pain et un peu d'eau seraient parfaits. Puis, aller acheter, dépensant plus de la moitié de son pécule, une nouvelle tunique. Celle-là devenait vraiment inutilisable, au bout de plusieurs mois passé à voyager. Et peut-être un poncho pour la nuit, car le climat s'avérait plus froid que sur le continent d'origine de Zofia...

Esquissant une révérence devant le petit être magique, la gamine adressa un signe de la main à Gerudo, qui semblait attendre au loin, avant de tourner le dos après un dernier sourire, et de partir en direction des écuries où elle avait laissé Aewos en pension, décidant d'aller faire un tour, autant pour dégourdir les jambes de sa monture que pour s'aérer un peu.

Quelques minutes plus tard, on pouvait voir une cavalière s'éloigner de la ville au galop, en direction du nord, vers une sorte de rivière qu'elle avait repéré dès son arrivée, à peine quelques jours auparavant.

Laissant partir la jeune femme, elle retourna voir Gerudo qui l'attendait sagement. En s'approchant de lui, elle lui dit:

- Alors, tu voulais qu'on retourne chez moi? Je suis bien d'accord avec toi.

En disant ces mots, elle réfléchit et se dit que ça lui ferait du bien un peu de temps calme et apaisant, sur la mer, avec Gerudo, voguant à travers les vagues et discutant pleinement de ce qui s'était passé.

-Mais j'aimerais bien qu'on s'y rende par voie maritime au lieu de voler, on pourrait y aller en bateau, question d'avoir le temps de parler et de faire une petite croisière ensemble. Qu'en penses-tu?

Gerudo sourit à en entendant cette idée.

-En effet, c'est une bonne idée.

Ailbie réfléchit pour se rappeller quel port était le plus près d'ici et trouva le port de Wilwarin. Wilwarin était un si beau pays, elle avait envie d'y vivre avant, parce que c'est un pays où vit beaucoup de fées. Mais sa place est avec son peuple, à Enetari. Cependant, elle aime y faire une petite visite de temps à autre, pour voir de nouveaux visages, de nouveaux endroits magnifiques.

- On devrait partir tout-de-suite pour Wilwarin dans ce cas, pour arriver au port le plus vite possible.

Sur ce, ils partirent en direction de Wilwarin. (suite au marché de Wilwarin)