Imoën

Je ne sais pas ce qu’on attend de moi
Je sais juste que je dois me surpasser
Je suis censé faire des choses que je n’ sais pas
Tout ça pour arranger mes fautes passées.

Que ce soit dans ce domaine ou dans un autre,
Je suis perdue, je n’ comprends rien
Je crois que ce monde n’est pas le mien
Je dois venir d’ailleurs, je n’ sais pas d’où.

Je ressens à la fois un vide dans mon cœur
Mais j’ai aussi l’impression qu’il va déborder
Il doit déborder de haine et de rancœur
Et c’est l’amour qui doit manquer.

Je suis seule et abandonnée
Délaissée par ceux que j’ai aimé
De plus personne ne le sait
Car personne ne me connaît.

Je ne montre de moi qu’une image
Une fille perdue et sans âge
Toute ma vie n’est qu’un montage
Alors laisse moi et dégage.

Ce que je suis je te l’ai dit
Une fille qui n’a pas de vie
Qui n’écoute pas ce qu’on lui dit
Qui ne sais profiter d’ la vie.

On me croit aussi sage qu’une image
Mais je suis différente de ce personnage.
Je cache en moi un démon ou une sorcière
Qui pour l’instant est un rêve qui ère.

Cette errance ne va pas durer longtemps
Le moindre problème va réveiller le monstre
Qui dort d’un sommeil agité
Attention ! le réveil va bientôt sonner.

Jusque là, l’horloge était déréglée
Sa sonnerie était toujours retardée
Il en fallait beaucoup pour la remettre à l’heure
Mais l’union fait la force et ici leur malheur.

C’était l’hiver, le lac était gelé
Les feuilles étaient toutes tombées
Entraînant avec elles tout espoir
De revoir un jour la lumière du soir.

Elle qui les avait oubliés
Lui et les moments passés
Avec celui qu’elle détestait
Il lui demandait ce qu’elle faisait.

Ses souvenirs jaillirent d’un coup,
Sans prévenir, c’était insupportable.
Et elle mourut la corde au cou
Tous ses malheurs étaient intenables.

Comme les branches du saule pleureur au dehors
Elle se balançait au rythme du vent
Le seul responsable de sa mort
Etait l’être qu’elle croyait aimer, son amant.