Cabane d'Ambre

Shïtany continuait sa route sans but puis appercut au loin une cabane assez délabrée, curieuse elle se dirigea vers celle-ci au passage elle vit un ruisseau et plus loin elle appercu deux tombes sur lesquelles étaient inscrits quelque chose mais Shïtany était trop loin pour pouvoir lire ce qui était inscrit sur chacune des deux roches gravées

*Si personne n'y habite peut-être pourais-je m'y installer mais je doute que ce sois le cas sinon on l'aurait certainement déjà détruite*

Elle frappa doucement à la porte qui menacait de tomber à terre et attendit que quelqu'un vienne ouvrir. Elle observa la cabane dont certaines vitres étaient cassées et des trous apparaissaient sur le toit de la cabane assez agée à en croire l'état.
Voyant que personne n'ouvrait elle demanda.

- Il y a quequ'un ?

Elle ouvrit la porte et appercu une jeune femme au cheveux blonds assise devant un toile posée sur une table elle aussi en mauvais état.

- Pardon je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un je suis navrée.

Un coeur... Rose ou Rouge ? La question était-elle vraiment là ? Est-ce que la couleur qu'elle choisirait influencerait sur sa peinture ? Toutes ces petites choses qu'un peintre se devait de demander. Rose... Rose comme l'amitié, une couleur pâle qui n'en restait pas moins forte... Mais... De l'amitié, elle n'en avait point. Pourquoi faire son coeur rose alors ? Et Rouge... Rouge comme l'amour, un amour fort qui n'était que superflu... L'amour... Elle n'avait jamais été aimée de personnes d'autres que ses parents pourtant, la chose ne lui aurait pas déplu. Elle aurait aimé avoir un homme dans sa vie... Mais homme... Il n'y avait eu que son père et l'amour paternel était tout à fait normal, ce n'était pas une chose qu'on ne trouvait pas facilement.
Conquérir le coeur d'un homme... Ca, c'était dur... Encore faudrait-il réussir à en rencontrer un qui anime la flamme qui sommeille dans le coeur. Une flamme ravivée par un amour fou, une flamme qui brûle, qui consume peu à peu le coeur... Jusqu'à ce que, on nous délaisse, jusqu'à ce qu'on ne s'intéresse plus à nous et qu'on aille chercher quelqu'un d'autre pour que la flamme brûle encore longtemps.
Sauf que, certaines fois... Elle brûlait pour l'éternité... Jusqu'à ce que la mort nous sépare... Une phrase qui plaisait beaucoup à Ambre même si personne n'avait la chance (ou le malheur) de le savoir.
Rouge ! Le coeur serait rouge ! Parce que c'était bien plus beau que tout le reste... Bien plus mystérieux... Bien plus cruel aussi.

"Toc ! Toc ! Toc !" Des petits coups à sa porte branlante se firent entendre, elle tourna la tête mais ne se leva pas... Elle n'en avait pas la force, pas le courage... Pas l'espoir... La personne qui frappait s'était certainement égarée... Sinon, elle n'aurait jamais trouvé le chemin jusqu'à sa cabane... Elle ne l'aurait, d'ailleurs, certainement jamais vu... Même les Dieux ne connaissaient pas son existence.
Non ! Elle ne devait pas penser cela, elle serait punie pour avoir osé ainsi critiquer les Dieux... Ou alors, elle se punirait elle-même, jusqu'à ce qu'on vienne lui dire d'arrêter.

La porte s'ouvrit, révélant une jeune femme... Qui ne tarda pas à s'exuser. Ambre se contentait de la regarder, essayant de se remettre en marche, de sortir de la torpeur dans laquelle elle s'enfermait pour pouvoir peindre correctement.

"Il n'y a pas de mal." répondit-elle d'une voix qui ressemblait à un murmure... Murmure d'une personne fatiguée, lassée, qui, doucement, commençait à aspirer au repos éternel. Mais cela, elle seule pouvait le savoir, les gens ne faisaient plus attention à ce genre de petites subtilités qui pouvaient tout changer dans une conversation.

"Vous vous êtes égarée ?"

Shïtany continuait de regarder le visage aux traits fins de cette femme inconnue mais pourtant proche elle savait que celle-ci était mal puis son regard fit le tour de la pièce se posa sur chaque détail apparent puis se posa sur la toile parsemée de traits de la même couleur que le pinceau qui se trouvait dans la main de la jeune femme puis celle lui parla et le regard de Shïtany se posa de nouveau sur le visage de la jeune femme assise sur cette chaise presque pourie par l'humidité et l'ancieneté et lui répondit calmement.

- Non je ne suis pas égarée seulement j'erre sans but sans destination mais il me semble que vous êtes malade puis-je vous aider?

Shïtany n'était peut être que novice en techniques de guérison mais voulait à tout prix aider cette femme maladive et seule.
Son regard fit de nouveau un tour de la pièce mais cette fois ne se fiait plus au aparences mais aux significations elle vit la lumière du soleil traverser les vitres crasseuses, la porte vaciller sur ses gonds, les trous qui se trouvaient dans le toit et les vêtements de la femmme qui semblaient anciens, crasseux et d'une pauvreté visible.

* Quelle vie elle est seule et abandonnée de tous personne ne fait attention à ce qui ce trouve dans cette cabane jamais je ne pensais pouvoir voir une telle tristesse de décor et loccupante à l'air de couver sous son visage une énorme tristesse.*

Svensson avait décidé de continuer son voyage dans les continents. Comme dans tout ses voyages, il ne savait pas du tout ou ceux-ci le mainerait. Il lui arrivait souvent de ne pas voir de civilisation pendant des jours. En plus, s'était la première fois qu'il maittait le pied sur le continent de l'air. Svensson trouvait qu'il ventait particulièrement dans ce royaume du continent de l'air. Ce n'est par contre pas quelque chose qui dérange particulièrement Svensson.

Il commençait à trouver que cette endroit était particulièrement désertique, peut-être même plus qu'un désert. Il n'avait pas rencontrer personne depuis environ une semaine. Il n'avait pas mangé depuis 5 jours en plus alors il commençait à perdre patiente. Il s'arrêta pendant un moment pour jeter un coup d'oeil au alentour. Il vit quelque chose de gros au loin alors il espéra que sa soit une habitation ou quelque chose comme sa.

Svensson sortit sa gourde et but une gorgé d'eau avant de finalement continué sa marche vers l'habitation au loin. Il marchait d'un pas plutôt lourd depuis ce matin. Il avait des douleurs un peu partout sur le corp et au muscle. Il admirait en même le paysage vide qui se présentait autour de lui. Après avoir marcher durant environ une heure, il arriva finalement à la cabane. Il s'approcha de la porte et l'ouvrit doucement sans trop regardé devant lui. Lorsqu'il esseya de rentré, il se cogna la tête plutôt violament dans le cadre de porte. Il recula en se frottant le frond. Il eut un petit rire un peu fou en même temps. Il retourna par la suite dans la cabane. Il continuait à se frotter le frond en ressantant une petite douleur à la tête.

-Il y a quelqu'un?

Shïtany entendit un "boum!" derrière elle comme si quelque chose avait heurté l'encadrement de la porte qui grinça par la suite. Puis Shïtany se retourna et vit un très grand homme pâle aux cheveux blonds et longs avec des yeux profonds d'un bleu maritime.
Elle observa l'homme d'une taille étonnante se relever puis il dit:

-- Il y a quelqu'un ?

Elle lui répondit gentiment et d'une voix assez sereine et lunatique isolée de tout sarcasme.

- Oui, il y a quelqu'un, qui êtes vous monsieur? Moi je m'appelle Shïtany et ....

Elle regarda Ambre toujours assise sur sa chaise et toujours aussi calme et pinceau à la main. Elle ne connaissait toujours pas le nom de son hôte qui semblait toujours aussi malade. Elle était restée silencieuse depuis que Shïtany lui avait répondu lorsqu'elle lui avait demandé si elle était égarée.
[édit de Clad: évite les répétitions le plus possible]

Voyant qu'aucune des deux personnes qui l'entouraient ne répondait elle se senti gênée et parti. Elle passa à côté du grand homme qui était entrer quelques instants avant et continua son chemin sans un mot.

*C'était évident que je la dérangeais j'aurais pas du rester et partir plutôt que de la déranger plus longtemps!*

Puis elle se dirigea vers l'opposé du côté par lequel elle était arrivée.
Arrivée assez loin de la cabane elle déplia ses grandes ailes et s'envola toujours dans la même direction même si elle ne savait où celle-ci la mènerait.