Le Navire Argenté

Le bateau arrêta brusquement, faisant passer à bas bord plusieurs barils de marchandise.

- J’vous laisse régler ce ptit pr’blème.

Il traînât le pas jusqu’à la porte menant à sa cabine… Zofia , Daiephir , Hishorijin et Zarion se retrouvèrent seul , à la merci d’un danger imminent. Pourtant, rien ne semblait vouloir se produire. Tout était calme…dangereusement calme. C’est alors qu’elle retentit, cette musique , ce chant mélancolique ,envoûtant , irrésistible… Étais-ce une sirène ? Une syrene ? Un merrien ? Aucune idée… Mais ,ce qui était certain, c’est que cette impératrice des eaux s’était décidée à jouer sa ballade mortelle , et le capitaine du navire ne semblait pas vouloir l’en empêcher. Sinon , il aurait passé son chemin sans s’en préoccuper. Pourquoi s'être arrêté ? Voulait-il leur mort ? Bref, la musique pénétrait dans les oreilles des mortels , les incitant à rejoindre la mer… et une mort certaine… Ingéniosité et chance seront les meilleurs atouts pour se sortir de ce pétrin…

Levant la tête en entendant cette musique.Le roi commença à marcher vers le bastinguage.Il tenta de s'arrêter mais ses membres ne lui obéissaient plus.Il tourna la tête frénétiquement et tomba sur le dos.Il se sentit encore aspirer vers l'océan magnifique.Il se pencha près du bastinguage et vit dans l'eau plusieurs poissons fuirent devant l'apparition de Daiephir au-dessus de l'eau.Tournant lentement la tête,Daiephir réussit à articuler une phrase claire et nette.

"Euh,cap'taine,que fesons-nous maint'nant?"

Le roi eut soudainement un soubressaut et sauta par-dessus le bord du bateau.Il s'accrocha au bastingage qui cassa et pendit dans le vide.

"Ce s'rais un bon m'ment pour m'aidé vous n'croyez pas?"

D'un seul coup, sans prévenir, le navire s'arrêta. Comment? Il n'aurait pu se l'expliquer, c'était comme s'il était sur un chariot dont on avait stoppé la monture... D'habitude, un bateau ne stoppe pas aussi vite, même quand on jette l'ancre!
S'approchant du bord, Jin scrutait l'océan d'un air inquiet, y cherchant une explication à ce nouveau mystère... Vaine recherche, il s'en doutait bien, ce navire, loin d'être ordinaire, lui réserverait certainement bien d'autres surprises de ce genre, vu comme c'est parti...

- J’vous laisse régler ce ptit pr’blème. leur lance soudain le Capitaine.

Jin se retourne juste à temps pour voir le lâche se réfugier dans sa cabine... Mais à quoi joue-t-il donc? Que se passe-t-il dans ce bateau?
Pendant quelques secondes qui lui semblèrent des heures, le muet passa son regard sur ses compagnons, puis sur l'horizon, à la recherche d'une explication... Mais ce fut son ouïe qui lui répondit.
Des échos parvinrent bientôt à ses oreilles entraînées, semblables au début à des plaintes du vent, puis cette brise se rapprocha, se transformant peu à peu en chant à peine audible...
L'ancien interprète continua un moment à tendre l'oreille en direction de la cantique, mais il se ravisa de suite en entendant les notes, ou plus précisément trois notes, trois notes imprononçables par la plupart des mortelles, trois notes que seul un être issu du Peuple des Eaux serait capable de produire...
Un frisson lui parcoura l'échine, ces créatures dégageaient bien trop souvent un charme mortel auquel il fallait à tout prix se soustraire... Oui mais comment?
Paniqué, l'homme tourna sa tête de tous les côtés à la recherche d'un moyen de se prémunir de leur charme... En vain!
Et les voix continuaient à s'approcher, et les autres aussi commençaient à comprendre... Et pourtant si douce, si tendre, pleines de...
Avec l'énergie du désespoir, Jin fit claquer ses dents d'un coup sec sur sa langue.
Une douleur vive envahit sa bouche, le faisant grimacer au point que de petites gouttes salées coulèrent de ses yeux... Le charme sembla diminuer l'espace d'un instant.
Mais bientôt l'appel revint, et Jin se força à penser à sa douleur, il se força à regarder le sang couler de sa lèvre inférieure, et s'imagina des milliers de petites aiguilles lui picoter le palais... La douleur augmentait, l'empêchant de penser aux chants...
Mais un appel au secours parvint à ses oreilles, levant douloureusement les yeux il vit le jeune noble se tenir désespérément au bastingage, sur le point de céder.
Respirant par saccade, Jin fut pris d'un doute... Fallait-il qu'il se concentre sur sa douleur et tenter de survivre, ou aider cet homme en péril? Son analysa difficilement sa situation... Cet homme... N'avait-il pas dit avoir des enfants?
Finalement il se jeta en avant pour attraper le bras du Roi, et le serra aussi fort qu'il le pu. Désormais ce serait sur ce bras et le poids à porter qu'il se concentrerait...
Mais le charme augmentait, et cela n'était pas suffisant... Jin se remordit la langue mais cela ne marchait plus aussi bien qu'avant, et bientôt sa tête dodelina au son de la mélodie...
Danger... Il était en danger... Non pas lui, tous... Tous ceux qui s'approchaient...
L'ancien interprète cligna des yeux, ce n'était pas lui qui pensait, c'était le chant qui disait ça... Oui, si on enlevait le parfum de séduction, il y avait une notion de danger... Ou peut-être d'interdit? Il avait du mal à faire la différence dans son état actuel.
Mais, lentement, Jin se sentait défaillir, et glisser à son tour dans cet océan d'oubli...

*De l'aide... A l'aide...* pensa-t-il de toutes ses forces.

Alors que le capitaine n'avait esquissé aucun mouvement pour jeter l'ancre ou diriger le navire, celui-ci stoppa brusquement, sans se donner le temps de ralentir, comme si quelque chose au fond de l’eau le maintenait et l’empêchait de bouger. Zofia songea d’abord à un écueil, mais la coque aurait craqué et se serait brisée. Aucun bruit, aucun grincement n’indiquait que le navire était endommagé, il s’agissait donc d’autre chose. La capitaine prononça une phrase à peine intelligible dans son étrange jargon, avant de leur fausser compagnie. La jeune fille allait le rattraper afin d’exiger des explications, mais alors qu’elle faisait un geste vers le nabot, un chant s’éleva . Un chant clair, limpide, envoûtant. Même l’adolescente, avec sa jolie voix, ne pouvait rivaliser avec les vocalises qu’on entendait à présent. D’abord éberluée, forcée malgré elle à écouter cette mélodie extraordinairement douce et plaisante, une part de son esprit, la majeure partie en vérité, puisqu’elle n’était pour l’instant pas totalement envoûtée, s’interrogeait sur la provenance de ces voix, qui, malgré leur grande beauté lui semblait indéniablement maléfique. Au bout d’un moment, un mot lui vint, qui l’effraya encore plus que la situation en elle-même…

* Sirènes*

Oui, des sirènes, des êtres de l’eau. Merveilleuses chanteuses qui, grâce à leur voix, envoûtait les marins et les poussaient à s’échouer pour les rejoindre et les tuer… Mais pourquoi le vampire les avait-il laissé en proie à ces créatures? Désirait-il vraiment leur mort?

*J’irais lui dire deux mots lorsqu’on s’en sera sorti… Parce qu’il faut qu’on s’en sorte…*

La mélodie la privait peu à peu de son énergie et de son dynamisme. Mais apparemment, elle semblait moins atteinte que les autres. Les sirènes attirait les marins. Mais elle était une femme, la seule sur le bateau, d’ailleurs. Peut-être était-ce pour cela qu’elle gardait une once de lucidité?

C’est alors qu’elle vit Daiephir chuter, et Jin tenter de le retenir. Il fallait leur venir en aide! Son regard se posa alors sur la boîte qui se trouvait au pied de l’ancien interprète, et que celui-ci avait manqué de piétiner. Une idée!

Se précipitant sur les deux hommes, elle se pencha, se raccrochant au bastingage pour ne pas basculer, se concentrant uniquement sur ses gestes, car elle sentait que malgré tout, peu à peu, le charme dégagé par les sirènes l’engourdissaient, même si son état n’était rien comparé à la transe des autres aventuriers. La ménestrel saisit le bras de roi, et à eux deux, Jin et elle parvinrent enfin à le remonter. N’ayant plus assez de volonté pour se tenir debout sans avoir envie elle aussi de se jeter à la mer, la petite se laissa glisser le long de la paroi de l‘esquif, la tête lourde…

*Quelle belle musique… Non, arrête! Tu avais un plan, qu’est-ce que c’était, déjà? Laisse tomber, tu n’y arriveras pas… Laisse toi faire, abandonne! Non!Tu ne peux pas baisser les bras comme ça!!! C’est joli, tout de même, la voix des sirènes…*

Malgré toute sa détermination, l’adolescente, elle aussi, succombait à la superbe mélodie venue des vagues. Tout semblait perdu, elle qui avait eu une idée juste avant ne s’en souvenait plus, les autres ne résistaient pas mieux qu’elle. Heureusement, à ce moment, le bateau tangua, et l’étui qu’elle avait aperçu quelques minutes auparavant glissa vers la gamine, lui tapant dans le bras comme pour l‘inciter à le saisir avant qu’il ne s’éloigne à nouveau, selon les mouvements irréguliers du bâtiment. Dans un sursaut de volonté, Zofia tendit mollement la main, et attrapa la poignée, qu’elle serra jusqu’à ce que ses jointures blanchissent.

*Allez, Zofy, tu peux le faire! Ouvre la boîte…Voilà… prends ton violon… Bien! Et maintenant, à toi de jouer…*

D’une main mal contrôlée, comme si elle commettait un sacrilège, elle dérégla les petites vis qui servaient à accorder l’iAlors que le capitaine n'avait esquissé aucun mouvement pour jeter l'ancre ou diriger le navire, l’instrument, détendant brusquement les fines cordes. Prenant son archet, elle ne pu s’empêcher de tendre de nouveau l’oreille vers les voix mais se morigéna:


* Tu as quelque chose à faire, ne flanche pas! Et si ça ne marche pas? Il faut essayer. Si ça ne fonctionne pas pour les autres, au moins seras-tu protégée*

Posant son archet sur les cordes, elle émit le son le plus aigu et le plus criard qu’elle pu. Aussitôt, elle n’entendit plus les sirènes. Grimaçant sous l’effet du violon, qui couinait comme si la jeune fille lui avait fait mal, elle lança d’autres notes stridentes, se créant ainsi une sorte de « bulle » sonore, qui l’empêchait de prêter oreille aux êtres de l’eau. Espérant que les autres auraient l’idée de se rapprocher d’elle, l’instrumentiste guetta leur réaction. Elle avait apparemment trouver un moyen de rompre le charme, encore fallait-il que les créatures aquatiques cessent de chanter, se découragent, et s’en aille.

A présent qu’elle-même se trouvait libérée de la torpeur qui l’avait envahie elle n’éprouvait plus que rage envers le capitaine qui les avait mis dans ce pétrin, et à présent se reposait tranquillement dans sa cabine…

(Voilà. Si besoin j'éditerais, mais j'ai rien trouvé d'autre à faire lol)

Jin sentait ses forces faiblir, il réussissait à retenir le noble, mais c'était tout juste... Il n'allait pas tarder à sombrer dans les Flots de l'Oubli, de la Mort en Mer...
Mais soudain il vit, comme dans un rêve, une main se joindre à la sienne, une main toute en finesse, mais ferme. Lentement, il leva un regard vide de toute émotion vers son propriétaire, avant de reconnaître la femme qui avait embarqué avec eux... Oui, bien sur... L'immunité féminine au Chant des Sirènes... Il aurait dû y penser... L'emprise des Enchanteresses des Mers était bien moins forte sur elle...

*Un marin devrait toujours prendre une femme à bord* pensa-t-il.

Avec l'aide de la jeune fille, il réussit à ramener l'Elfe à bord... Mais les voix continuaient leur éternelle litanie, et ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne replongent tous dans cet état second, et cette fois même la femme ne les sauverait plus... Bien que plus résistante, elle était aussi malmenée qu'eux.
Haletant, effondré sur le Pont, Jin sentait sa raison repartir à nouveau... Les voix... Il fallait les suivre... Elles veulent leur éviter une mort atroce, il en est sur... Suivre les chants... Accepter la plus belle des morts entre leurs mains, enlacé à leurs corps de rêve pour l'éternité...
Rampant vers le bord, toute volonté annihilée par la cantique, Jin sentit tout d'un coup tous les membres de son corps se raidirent à l'écoute d'un son strident. Son esprit à nouveau clair, il se retourna vers l'origine du son et vit la fille entamer avec son violon la plus crissante mélodie qu'il ait jamais entendu... D'abord importuné par ce bruit immonde, il ne tarda pas à comprendre le plan de la femme.
Un sourire maladroit, plein de reconnaissance, se forma sur ses lèvres tandis qu'il se redressait... Cette fille était tout simplement géniale! Derrière sa face de gamine, il se cachait décidemment un esprit vif et plein de ressources...
Mais Jin secoua la tête, il ne devait pas se réjouir trop vite, la fille ne pourrait jouer éternellement... Il lui fallait trouver un autre moyen!
Jetant un coup d'oeil sur le vaisseau, son regard se posa sur le cordage qui lui avait servi d'oreiller... Une vieille légende racontait qu'un marin s'était encordé à son mat pour s'empêcher de suivre les sirènes... Voilà la solution!
S'emparant de la corde, il commença à l'enrouler autour du mat, faisant un noeud marin bien serré, avant de s'attacher à son tour.
Satisfait du travail, il tendit le reste de la corde à ses compagnons.

Le chant s’arrêta brusquement , stoppant par le fait même le charme qui planait sur les voyageurs. Cependant , la crainte restait toujours en suspens. Le danger n’était pas loin… Une accalmie ,voilà ce que c’était… une courte pause avant que la tempête ne reprenne. Un craquement sourd se fit entendre et une tête de femme ,cheveux roux et visage parfaitement symétrique, apparut, suivis deux bras à la peau pâle et un corps se terminant en queue de poisson (lol...vous voyez la référence à "se terminer en queue de poisson!" XD ) . La sirène Regarda l’assemblée , nul ne pouvant bouger, enchantés par cette reine des eaux. Puis, sa voix mélodieuse s’éleva, transportée dans l’air et sonnant aux oreilles des aventuriers comme une chanson dont-ils pouvaient ,cette fois, comprendre les paroles.

-Chers marins… Il est de mon devoir de vous informer que vous êtes en danger. Le chemin que vous suivez est périlleux. En l’empruntant ,vous vous exposez à une fin tragique...Je me présente, Mylianiargophar, sirène chargée de protéger la route maritime menant aux îles Mara-Brées. Faites demi-tour dès maintenant et j’épargnerai vos vies.

Lorsque Jin avait fait mine de saisir une corde, la jeune fille avait immédiatement reposé son violon, car elle commençait à fatiguer, ses oreilles ne pouvant supporter plus longtemps ces sons aigus et déchirants qui faisaient à ses tympans l'effet d'une lame de rasoir. A présent presque entièrement délivrée de l'emprise des sirènes, elle décida cependant de demeurer prudente. Saisissant au vol l'extrémité de la corde que lui lançait le jeune homme, elle le remercia d'un signe de tête, avant de la boucler autour de sa ceinture à l'aide d'un noeud marin et de l'envoyer aux autres, à tout hasard. Elle espérait pour eux qu'ils parviendraient à rompre le charme qui allait les entraîner vers les êtres de l'eau, mais ne pouvait malheureusement rien faire pour eux. Elle avait déja tenté suffisamment de choses pour les sauver, à présent, à eux de se débrouiller.

ll ne s'agissait pas là d'égoïsme, simplement, la petite avait remarqué que seul le muet et elle-même avait semblé lutter contre la chanson des femme-poissons. les autres, inertes, s'étaient laissés envoûter. Daiephir ne les avait même pas remercié lorsqu'ils l'avaient sauvé de la situation périlleuses dans laquelle il se trouvait quelques instants plus tôt.

Ramassant ses affaires au passage, la jeune fille parvint à rejoindre Jin, attaché au mât. La corde, assez longue, leur laissait une certaine liberté d'action, de sorte qu'ils avaient la possibilité de se déplacer de quelques mètres si le besoin s'en faisait sentir.


Enfin, aussi brusquement qu'elle s'était déclenchée, l'insidieuse chanson se tut les laissant pantelants, interloqués. L'adolescente, la première à reprendre ses esprits, brisa d’un ton sceptique le silence nouvellement installé pour s’adresser aux autres :

« Croyez –vous qu’elles aient renoncé ? »

Ne laissant pas le temps à ses compagnons d’articuler une quelconque réponse, un visage superbe apparu, puis une sirène tout entière. Avant même de la voir complètement, Zofia avait esquissé un geste vers son arc et son carquois. Mais, subjuguée, elle se rendit compte qu’elle ne parvenait pas à les saisir. Comment pourrait-elle donc tuer un être aussi parfait que cette habitante des mers ?

*allons, ne sois pas stupide, Zofia, ce n’est qu’une créature sans pitié qui désire votre perte ! *

Malgré tout, elle avait beau se raisonner, se reprocher ses pensées emerveillées, la voyageuse ne parvenait pas à faire un mouvement contre l’inconnue.

Cependant, lorsque celle-ci se présenta et entonna sa chansonette, la colère sourde qu’éprouvait la ménestrel fut plus forte que sa crainte de détruire la beauté de ce visage trop symétrique. Encochant une flèche mais gardant son arme baissée, elle interrogea d’une voix presque tremblante de rage contenue, car elle n’entendait pas se laisser manipuler si facilement, et sa première altercation avec « Capitaine-Vampire » n’avait que renforcé cette résolution :

« Apparemment, les êtres de l’eau ne connaissent rien à la diplomatie… On essaie de tuer d’abord, on prévient après, n’est-ce pas ? Ce n’est pas avec de telle méthode que vous nous ferez renoncer, je pense, bien au contraire. Utilisons donc les mêmes armes que vous, si les menaces peuvent être une arme : soit vous déguerpissez rapidement avec vos écailles et votre musique, soit je laisse partir ma flèche ! Vous avez suffisamment joué avec nous comme ça ! »

Zofia était épuisée, en colère, et, de plus,, venait d’échapper à un danger des plus mortels, ce qui pouvait certainement expliquer l’aggressivité et la rage soudaines de ses paroles. Elle se tenait assez éloignée de la visiteuse pour qu’elle ne puisse l’attaquer directement, mais elle-même n’aurait pas de difficulter à viser. Cependant elle s’inquiétait de la réaction que pourrait avoir Mylianiargophar quant à ses compagnons d’aventure…

La sirène laissa échapper un rire cristallin.

- Vous menacez? Ma foi , quel courage! Rares sont les mortels qui résistent au charme de la reine des eaux. Ne pointez pas cette chose sur moi ,dit-elle en désignant l’arc que Zofia tenait entre ses mains. Moi, Mylianiargophar , ne suis pas une sirène ordinaire. J’ai été conçue pour résister à ces armes barbares…Je vois que vous ne semblez pas vouloir rebrousser chemin… Je suis donc dans l’obligation de vous faire une petite démonstration.

La sirène se mit à avancer , se dandinant de gauche à droite. Elle atteignit Zarion ,celui-ci toujours sous le charme de la créature. Sa bouche s’approcha de la sienne et… Mylianiargophar embrassa fougueusement le pirate ,qui s’effondra sur le sol , noyé…

(HJ : Si vous avez bien compris, Zarion n’est plus de cette quête. ^^ Dsl ,mais il fallait que quelqu’un serve de démonstrateur. Tu n’es pas mort dans le jeu, mais tu as échoué la quête. Tu peux donc en commencé une autre si tu en as envie. )